Source : Les humeurs de Trop de Bruit
Le vent dans les ramures imite la musique de la rivière. Quelques oiseaux jouent les solistes et des insectes donnent le la. Au loin, les cloches de l'église sonnent l'heure. S'il y a bien un grondement d'avion de temps à autre dans le ciel, il évoque plus la note d'orage. De temps à autre, une voiture passe sur la ligne de crête. Un couple d'amoureux se roule dans les foins, sur l'autre versant. A l'orée d'un bois, sous les frondaisons de chênes, j'ai une vue magnifique sur les champs et les prés d'Hurbermont, dans la vallée de l'Ourthe et une ouïe aussi belle à écouter cette composition, pendant que je mange quelques tomates du jardin sur un morceau de pain. Il y a du bruit et pourtant, c'est un silence de qualité
« Pour certains citadins la campagne est intolérable parce que son silence rejoint leur vide intérieur. » disait un humoriste. Est-ce pour cela que certains préfèrent...