Recueil de juillet 2002 (A collection of poetry)
Recueil de juillet 2002 ( A collection of poetry )
Table des poèmes
Lune fuit l'autre barbare
Un escalier à Anvers
Usurpation d'identité_cimetière d'Amboise_ j'en suis las qui espère.
Datés de 1996
Ce dernier baiser (inspiré d'un livre de James Crumley)
Ce dernier baiser (seconde version)
Couleur d'amitié
Jouer un air de blues
Plus de place pour le désordre
Leuven_Blauwe Kater_usurpation d'identité
L'amour est un escalier
L'absence
Un homme de quarante ans
Antwerpen_Un quartier d'antiquaires et de brocanteurs_usurpation d'identité
Faux-pas.
Des roses blanches
Paysages
Comme une abeille contre la vitre
Un navire
Leuven_Hogeschoolplein_usurpation d'identité
L'absence (seconde version)
Lune fuit l'autre barbare
Avant la nuit,
Ils se séparent.
Lune fuit
L'autre barbare.
Pour quel déni,
Va donc savoir.
Il est des cris
Entendus trop tard.
Il est des si
Qui pousseraient à boire.
Avant la nuit,
Ils se séparent.
Lune fuit
L'autre barbare,
Le laissant indécis
De ce qu'il faut croire,
Ce qui est permis
Et ce qui est trop tard.
Avant la nuit,
Ils se séparent.
Lune fuit
L'autre barbare,
D'avoir trop dit
Incapable d'égard.
Il est puni
De ses écarts.
Avant la nuit,
Ils se séparent.
Lune fuit
L'autre barbare.
L'astre luit
Et le barbare
Pense-s-y
Tous les soirs.
Avant la nuit,
Ils se séparent.
Lune fuit
L'autre barbare,
Qui se voulait ami
Et point soudard,
Ni d'ailleurs ennemi,
Mais bon, le hasard.
Un escalier à Anvers
Les talons claquent dans l'escalier,
Rythme régulier
Avec un temps pour le palier.
Est-ce une descente aux enfers
Ou un ange qui vient du paradis.
J'attends au rez-de-chaussée,
Au pied de cet escalier
A défaut d'être déjà aux siens.
Entre les balustres de marbre,
D'escarpins chaussées
Une femme en soie
Aux épaules dénudées,
Avec son quant-à-soi
Pour la protéger.
Tant que je puis
L'emmener souper,
La regarder tout mon soul
Et l'apprivoiser....
Les talons claquent dans l'escalier,
Rythme régulier
Avec un temps pour le palier.
Est-ce une descente aux enfers
Ou un ange qui vient du paradis.
Les dernières marches sublimes
De sa descente
Dans mon abîme.
Un sourire quand même
Sur ses jolies lèvres
Qui peut-être augure
De belle manière
Le pardon bien mal acquis
Pour tous mes écarts
Bien bénins d'ailleurs.
Il me suffit
Encore d'un baiser
Pour me voir combler.
Usurpation d'identité_cimetière d'Amboise_
j'en suis las qui espère.
Autant de vers, autant de prières,
Autant de pierres jetées dans un jardin*
Alors que je croyais peut-être plaire,
Comme les allées de ce cimetière,
Bordées d'arbres séculaires,
L'esprit vide au petit matin.
L'aube fraîche, légèrement brumeuse
Mais il n'y a pas d'âmes heureuses
Pour se prendre par la main.
Incompris, qui ont fait souffrir
Restent inexplicables, mes desseins,
Valent leur pesant de soupirs.
Autant de vers, autant de prières,
Autant de pierres jetées dans un jardin*
D'une amitié, stèle funèbre.
Devrais-je réécrire tous mes poèmes
Pour que point de doute ne se sème.
Travail inutile et sans fin.
Alors j'en suis las qui espère,
Que les feux follets m'éclairent*
Aux carrefours de ces chemins.
Espérer un exil éphémère,
Que s'ouvre une porte du jardin,
Sinon l'oubli au cimetière.
jeter une pierre, des pierres dans le jardin de qqn
iemand een steek onder water geven, iemand indirect aanvallen
feu follet
dwaallicht
Datés de 1996
Ce dernier baiser (inspiré d'un livre de James Crumley)
Ce dernier baiser
Que je n'ai peut-être pas donné
Ce poème, Gris Dégradé
A Philipsburg
Et ces histoires tracées par des fous
Qui veulent se répéter malgré tout.
Où des puissants profitent des délires,
Des haines, des aberrations
Des faibles d'esprit
Ce poème, Gris Dégradé
Une ville le dimanche où tout fout le camp
Un pays, une nation, un siècle,
Où on abuse des simples
Ou des naïfs.
Partout, il y a cette pluie
qui délave la vie, l'âme, l'esprit.
Trouver que son voisin
De comptoir
Est une brute
Alors qu'il est un frère,
Au moins un cousin.
Que les sangs sont tellement mêlés.
Ce poème, Gris Dégradé.
Ce dernier baiser (seconde version)
Un long ruban, gris, D'une ville à l'autre,
Un long ruban d'ennui Comme mille apôtres.
Des bribes de souvenirs, Épars morceaux de vie,
Des bouffées de désirs, Ethylement poursuivis.
Un long ruban gris, Gris dégradé,
Par les doutes assaillis, Sur le vraiment aimé.
Révision lentement De sa triste existence,
Piètre amant Et forte pestilence.
Un long ruban gris, Entre deux âmes,
Comme un oubli Par les femmes.
Finir par croire, Tout et son contraire,
Pour en tirer un espoir, Même parcellaire.
Un long ruban gris, En fait de tirer,
Tristes coups vite partis Et taule lentement passée.
Ce long ruban gris, Ce dernier baisé,
Dégradé de gris, Vite oublié.
Couleur d'amitié
Couleur d'amitié, couleur grise, face démise,
Partie remise,
Amitié volage, malentendu, sans savoir,
Se rongeant les sangs, s'assèchant la mémoire,
Gagnant du temps pour finir par le perdre,
Tristement.
Couleur d'amitié, couleur grise, Assises,
Amitié agonise,
Le bruit du vent, plainte, le soir,
De ce qu'on ne peut plus avoir,
Devant les yeux, un peu de merde,
Tristement.
Jouer un air de blues
Jouer un air de blues, de plus en plus de raisons,
De jouer un air de blues, un air de détresse,
Peut-être sans espoir, pour appeler à la raison
Des âmes, des esprits entrés en paresse
Comme on pourrait entrer en religion.
Jouer un air de blues ou un chant de résistance
Parce qu'on croit que l'amour ne doit pas céder à la haine
Un combat d'une telle persistance
Que je le voudrais inscrit dans mes gènes
Que je voudrais le mener sans inconstance.
Jouer un air de blues comme un cri,
Un appel à la reconnaissance, à l'amitié,
Tous les jours, toutes les heures, sans répit
Parce que peut-être que s'arrêter
Serait ouvrir la porte au conflit.
Plus de place pour le désordre
Plus de place pour le désordre,
Tout est rangé dans des tiroirs,
Les ficelles bien roulées,
Des punaises dans une boîte d'allumettes,
Les photos dans un album
Et les passions parmi les souvenirs.
Plus de place pour le désordre,
Tout est rangé dans les armoires,
Les papiers bien classés,
Et ce n'est pas ce que vous êtes,
Vous êtes un plus capharnaüm
Et portée sur le plaisir.
Plus de place pour le désordre
Et pourtant au fond d'un tiroir,
Il y a cachée une clef,
Celle d'une liberté imparfaite,
Celle de toute femme, tout homme,
Celle des pleurs et des rires.
Plus de place pour le désordre,
Pourtant derrière la porte d'un placard,
Une photo, un poème accrochés,
Pensées de victoires et de défaites,
D'une vie, le résumé en somme,
Mais qui ne présume de l'avenir.
Laissez un peu de place pour le désordre,
Un peu de fouillis au fond des tiroirs,
De la place à l'amour et à l'amitié,
Tout ce que pourquoi vous êtes faite,
Autrement que dans un album,
Tout dans la douceur d'un sourire.
Leuven_Blauwe Kater_usurpation d'identité.
Un air de jazz au fond de l'impasse,
La porte du café entrouverte,
Laisse passer la musique
Qui s'envole dans la nuit.
Que ce soit le temps qui passe,
Ou des portes à moitié ouverte,
Des attentes sceptiques
D'amitiés qui fuient.
Un air de blues pour accompagner
L'écriture de poèmes stériles,
Sans accord, sans compréhension
Ou parfois tellement longtemps après,
Que de ces vérités,
J'ai perdu le fil.
je ne voudrais pas que cette passion
Se perde parce qu'un instant distrait.
Un air de jazz au fond de l'impasse,
Une voie chaude et caressante
Comme je voudrais que mes poèmes le soient,
Très doux mais tout aussi insistants.
Alors, seul, à la terrasse,
Avec la soirée comme seule amante,
Je pense à toi
Comme y penserait un pauvre amant.
Un air de blues pour accompagner
Les éternelles absences,
Tout ce qui ne s'est pas dit,
Tout ce qui ne s'est pas vu,
De peur d'avoir trop parlé,
D'avoir montré trop forte allégeance,
Comme à un vieil ami,
L'âme seulement mise à nu.
Un air de jazz au fond de l'impasse,
La porte du café entrouverte,
La musique qui s'envole
Laissant les pensées décanter*.
Mais rien ne s'efface,
Et la plume disserte
Sur des baisers qui se volent,
Sur une porte pas encore fermée.
décanter¹ [dekóte]
( onovergankelijk werkwoord; )
bezinken ( van vloeistof )
décanter² [dekóte]
( overgankelijk werkwoord; )
1 decanteren
klaren
2 ( ideeën, theorie ) tot klaarheid brengen
laten bezinken
se décanter³ [dekóte]
( wederkerend werkwoord; )
1 bezinken ( van vloeistof )
2 tot klaarheid komen
bezinken ( van ideeën )
L'amour est un escalier
L'amour (dit-on) s'arrête à la porte du palier,
Après avoir monté les marches de l'escalier
Mais l'amour lui-même est en fait un escalier
Dont il faut patiemment grimper les degrés.
Et des escaliers, il y en a des milliers,
Des escaliers de pierre, de fer, de bois
En colimaçon ou qui s'avancent tout droit,
De palais, de château ou de meunier.
Avec certains, on reste au rez-de-chaussée.
Ils semblent trop branlants pour y monter.
D'autres, on n'hésite pas à les gravir,
Sans peur, sans angoisse, par pur plaisir.
Quand on a passé les premiers paliers,
C'est déjà de l'amour ou de l'amitié.
On gravit plusieurs escaliers à la fois.
Ils sont différents, chacun leurs émois...
L'absence
L'absence, Ce n'est pas toujours ce que l'on croit.
L'absence, C'est parfois quand l'autre est las.
L'absence, C'est tout ce que l'on ne sait pas.
L'absence, C'est tout et surtout, les pourquoi.
L'absence, Ce n'est pas parce que l'on vit
Avec la malchance.
L'absence, C'est parfois simplement un cri
Contenu par décence.
L'absence Ne m'empêche pas de penser à toi.
La présence Des autres et le vide autour de moi.
L'absence, C'est parfois pour éviter les éclats.
L'absence, Le matin, la place froide entre les draps.
L'absence, Cela permet encore d'avoir
Un peu d'espérance.
L'absence, Et peut-être, qui sait, un soir
Sentir ta fragrance.
L'absence, Pour certains, c'est la fin ici-bas.
L'absence, Cela ne s'explique vraiment pas.
L'absence, L'un en jouira, l'autre en souffrira.
L'absence, C'est un rêve qui s'arrête là.
L'absence, C'est parce que je n'ai compris
Une part de ton existence.
L'absence, C'est le jour, c'est la nuit,
Réalité et souvenance.
Un homme de quarante ans
Un homme de quarante ans, cela peut être un vieil amant,
Qui a connu tous les tourments ou qui rêve en marchant.
Un homme de quarante ans, c'est parfois déjà incontinent.
Cela peut être inconstant, inconvenant ou toujours adolescent.
Un homme de quarante ans, timide comme un débutant
Qui vit sa vie comme un roman et qui dit son texte chevrotant.
Un homme de quarante ans, c'est quelques fois trépidant
Voire même très embêtant, parfois pire qu'un enfant
Un homme de quarante ans qui déclame pédant
Des vers plus qu'assommants en s'y croyant vraiment.
Un homme de quarante ans, cela peut être charmant,
Cela peut être galant, parfois même craquant.
Un homme de quarante ans, cela peut être pesant,
Dans une vie, totalement inutile et encombrant.
Un homme de quarante ans, cla peut être collant,
Cela peut être violent ou avoir un air de communiant.
Un homme de quarante ans, tout sourire, tout mentant,
Entraînant inconséquent celui qui l'entend.
Un homme de quarante ans, il n'y en a cependant
Pas qu'un seul pratiquant. Il y en a de peu ragoûtants,
des à qui on dit "va-t-en" et d'autres "reviens-t-en",
de simples passe-temps à garder jusqu'au printemps.
Un homme de quarante ans, obsédant, obsédé forniquant
Ou beaucoup trop abstinent, ce n'est pas réconfortant.
Un homme de quarante ans, je peux rester versifiant
Jusqu'à la nuit des temps, alors me voilà concluant...
Je suis un homme de quarante ans et ce dont je suis sûr expressément,
C'est que je ne suis pas incontinent mais cela viendra avec le temps...
Sûrement...
Antwerpen_Un quartier d'antiquaires et de brocanteurs_usurpation d'identité
Un passant pressé,
Une grille en fer forgé,
Une impression d'avoir vu,
S'arrêter soudainement,
Revenir en arrière.
Derrière la grille de fer forgé,
Un petit jardin, terrasse d'un café.
Repasser sans vraiment avoir vu,
Ne pas oser vraiment
S'arrêter derrière
La grille de fer forgé.
Une petite veste noire, cintrée,
Une nuque, trop éphémère,
Pour être d'avoir reconnu.
N'avoir aucune raison d'y rentrer,
De vouloir déranger,
D'oser passer derrière
Cette grille de fer forgé.
Le passant pressé,
S'en allant,
Laissant derrière
La grille de fer forgé
Un petit jardin, terrasse d'un café.
Faux-pas.
Faux-pas,
Faut pas cela.
C'est tellement maladroit.
En un mot comme en cent,
Il ne faut pas perdre son sang
Froid.
L'erreur est là.
Elle ne s'effacera
Pas.
Peut-être que le temps...
Parfois apaisant
Mais moins souvent
Qu'on ne le croit.
Mais pourquoi,
Mais comment,
En arrive-t-on toujours là.
Parce que l'on ne sait pas
Ce qu'il faut dire ou pas.
Commencent les tracas...
Les mots dits pas assez bas
Et que l'autre entend.
Ils n'ont rien de méchant
(que du contraire)
Mais faux-pas,
Faut pas cela.
Arrêter ça
Avant d'en arriver là...
Des roses blanches
J'aurais préfère des roses,
Les roses blanches de l'amitié,
Celles que l'on offre
Pour se faire pardonner,
Celles que l'on offre
Pour tout conjurer.
J'aurais préfère des roses,
Les roses blanches de l'amitié,
Celles que l'on offre
Sans vouloir effaroucher,
Celles que l'on offre
Par envie de célébrer.
J'aurais préfère des roses,
Les roses blanches de l'amitié,
Celles que l'on offre
Mais qui peuvent se faner
Alors quoi que l'on offre
Il faut persévérer
Paysages
Des nuages de cendres qui ferment les yeux.
D'imprudentes paroles qui brisent les cieux.
Des collines noires qui bouchent l'horizon.
Un passé qui dénaturent toutes les passions.
Des arbres qui trop tôt perdent leurs feuilles.
Des amitiés dont on fait vite le deuil.
Des fleurs qui n'ont plus aucun parfum.
Des dialogues à peine entamés déjà défunts.
Des mers qui recouvrent leur liberté
Et des liaisons sans aucune identité.
Des rivières qui quittent leur lit
Et des amours qui se délitent sous la pluie.
Un horizon sombre, barré d'éclairs
Des vies brisées dans le ressac de l'amer,
Des vagues qui attaquent les falaises,
Des vagues à l'âme et des malaises.
Le temps qui court et ne se rattrape pas.
Des réflexions, des mots bien maladroits.
Les jours perdus à ne pas dire "je t'aime",
Les peurs, les angoisses qui se ressèment.
Les lois de la nature qui s'imposent,
La responsabilité des actes que l'on pose.
Comme si le monde allait toujours droit,
Comme si je ne pensais pas à toi.
Apologie d'un poète (xième version).
Comme une abeille contre la vitre
Comme une abeille contre une vitre,
Je suis piégé par la transparence,
Mes milles mots qui t'encensent
Sont parvenus à te rendre triste.
Que faudrait-il, bon dieu, faire
Pour que ce chagrin s'apaise.
J'ai beau en faire l'exégèse,
Où est le mal dans ces vers?
Comme une abeille contre une vitre,
Qui voit de l'autre côté, la lumière,
Encore toujours, un pardon j'espère
Pour tout ce qui te rend triste.
Peut-être qu'un jour la vitre se brisera,
Pour passer de l'autre côté.
Peut-être que tu m'offriras ta liberté...
Peut-être qu'un jour la fenêtre s'ouvrira
Comme une abeille contre une vitre,
Si vite pris, si vite mis en prison,
Avec toutes les excellentes raisons
Que l'on a quand on est triste.
Un navire
Quand tu traînes des doutes
A ras bord des soutes.
Quand tes cales sont pleines
De souvenirs et d'erreurs,
Quand tes chances sont vaines
D'échapper aux marchands de malheur.
Et sur les mers noires
S'envolent des oiseaux de peurs
Semant la haine et le désespoir,
Alors quand tu as connu tout cela
Et bien pire parfois,
Que le navire peine,
Que les chaudières s'essoufflent
A faire avancer le monde,
Alors là, un sourire ou un geste,
Un mot ou une caresse,
Peuvent parfois sauver du naufrage...
Leuven_Hogeschoolplein_usurpation d'identité.
Assise sur un banc,
Dans sa robe à fleurette,
Elle semble de celles
A qui on ne conte pas*
Assise sur un banc,
Sérieuse,
Un visage charmant,
Empreint de rigueur*,
Sur lequel, par prudence,
Elle ne laisse pas
Se dessiner ses humeurs.
Elle regarde les gens,
Elle me regarde.
Parfois le vent
Efface ce sérieux.
Je sens la fantaisie,
Les plaisirs, les envies.
Je vois un magnifique sourire.
Et puis, le vent tombe
Avant que le masque lui aussi*.
Le sérieux revient
Quand le sourire s'éteint
Mais dans ses yeux...
Assise sur un banc,
Dans sa robe à fleurette,
Elle semble de celles
Qui compte pour moi.
fleurette [flor?t]
( v. )
1 ( verouderd ) bloempje
2 galante woorden
flirt
context
conter fleurette à une femme
een vrouw het hof maken, flirten met een vrouw
lever / "ter / poser/ tomber le masque
het masker afdoen, ( figuurlijk ) zich in zijn ware gedaante tonen, zijn ware gezicht laten zien
L'absence
L'absence,
C'est un creux de rein
Où s'abstient la main.
L'absence,
Ce sont des soupirs
Qui vivent dans le souvenir.
L'absence,
C'est une voix
Qui ne s'entend pas.
L'absence,
Ce sont des yeux
Disparus dans les cieux.
L'absence,
C'est un regard,
Perdu un soir.
L'absence,
Ce sont des mains
Dont la caresse s'éteint.
L'absence,
Des rêves merveilleux
Qu'on peut avoir à deux.
L'absence,
Des choses encore à faire,
Des moments qui s'espèrent.
L'absence,
C'est une coupure,
C'est une rupture.
L'absence,
Pour peut-être pouvoir
Encore un peu y croire.