Les appels éparpillés au vent.
Les questions qui se perdent,
Les réponses qui en font autant.
Les mots qui deviennent acerbes
Heureusement qu'il y a le vent
Pour les rapports acescents,
Pour disperser dans l'air,
Toutes ces réflexions délétères.
Mais un jour, le vent tombe,
Le tonneau de fiel débonde.
On se dit tout, enfin tout
Et ce n'est plus aigre-doux.
Mais est-ce un mal de se quitter ?
Quand on ne parvient plus à parler,
On peut encore parler de rupture,
Comme l'ultime et définitive aventure.
Mais après, comment en revenir ?
En courant, en s'effrayant,
En n'arrêtant pas de dire,
De raconter ou en se taisant...
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