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Si loin.

Par Denis Marion et Gabriel Ney • Des poèmes récents ou pas. • Mercredi 12/05/2004 • 1 commentaire • Version imprimable

Tout semble toujours si loin,
La chance et la femme que l'on étreint.
Tout semble à jamais fini,
Comme si tout le monde était parti.

La silhouette qui passe devant soi,
Les yeux dans lesquels on croit.
Les réponses que l'on a entendues
Toutes ces images qui refluent.

L'odeur d'une peau à peine sentie,
Tous les désirs, toutes les envies,
Toutes les caresses d'un corps
Qui vous oublierait sans effort.

Tout semble toujours si loin,
La chance et la femme que l'on étreint.
Tout ce que l'on pourra apporter.
Tout ce qu'elle pourra donner.

La silhouette qui passe devant soi,
Ces courbes qui marqueraient les draps
Et des réflexions qui pourraient forger
D'autres opinions, d'autres idées.

L'odeur d'une peau à peine sentie,
Celle d'une inconnue ou d'une amie,
D'une femme que l'on pourrait aimer
Si les circonstances pouvaient s'y prêter.


Et pendant ce temps-là sur
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Commentaires

si loin par Un lecteur le Samedi 22/05/2004 à 11:39

J'aime bien ce texte et je souhaiterais le publier sur www.dparoles.net pour la mise à jour de juin. Le précédent avait eu beaucoup de succés et je lui en prédis autant.
Merci de me confirmer votre accord, vous rappelant que votre site est déjà en lien chez moi.
Cordialement.
Mon mail a changé: p.bussiere@free.fr