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Sur un banc.

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Vendredi 31/12/2004 • 0 commentaires • Version imprimable

Tu m’as laissé sur un banc,
Un jour de beau temps.
Tu t’es sans doute dis
Que le reste de ma vie
Je pourrais regarder
Les jambes des filles,
Que tu pouvais m’abandonner,
Que cela pouvait suffire
A un homme sans avenir
Avec lequel le passé
Etait trop lourd à porter.

Tu m’as laissé sur un banc,
J’ai attendu un moment
De retrouver ton regard.
Un simple et innocent retard,
Sans aucune conséquence
La pierre du banc s’est refroidie.
La chaleur d’une romance
Ne dure pas la vie.
Tu t’es sans doute dis
Que cela n’en valait pas
La peine de rester là.

Tu m’as laissé sur un banc,
Je suis vieux maintenant
Et j’y suis toujours assis,
A regarder passants, passantes,
Les jambes des filles
Et les hanches des amantes.
A regarder passer la vie
Je n’ai jamais accompagné
Qui que ce soit .
Je peux encore t’aimer
En restant là.

Et pendant ce temps-là sur
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