Tu ne crois quand même pas
Que je pousserai la grille de ton jardin
Pour venir te raconter mes salades
Et puis que tu m’envoies en balade.
Tu ne crois quand même pas
Que je serai là, un beau matin,
A te regarder prendre ton déjeuner
Et quand même vouloir m’écouter.
Tu ne crois quand même pas
Que je passerais là par hasard,
Que je pourrais m’arrêter
Et me mettre soudain à pleurer.
Tu ne crois quand même pas
Que je pourrais rester un soir,
Regarder le soleil dans tes yeux
Se coucher sans être envieux.
Tu ne crois quand même pas
Que je pourrais être aussi sûr
De trouver cette infinie patience
A plaindre ma futile malchance
Tu ne crois quand même pas
Même si c’est dans ta nature
D’avoir une âme complaisante
Que ma vie t’est si importante.
Tu ne crois quand même pas
Que tout cela en vaut la peine
Que tout ce que j’ai à raconter
Tu ne pourrais pas t’en passer.
Tu ne crois quand même pas
Qu’en ces temps si peu amènes
Je pourrais faire tout cela
Tu n’y crois quand même pas
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