Sur les ocres des murs,
Je voyais ton ombre fuir.
Je n’avais pas trouvé
Les mots pour te le dire.
Je n’étais pas très sûr
De ce que je devais faire
Te laisser t’échapper,
Jouer les filles de l’air.
Tes pas résonnaient encore
Sur les trottoirs mouillés.
Je pouvais me mettre
A courir ou te rappeler.
Peut-être avais-je eu tort,
Avais-je été maladroit,
Est-on toujours le maître,
De te raconter tout cela.
A nouveau, le soleil brillait,
Il aurait pu changer
Le cours de notre histoire
Mais trop vite, tu t’es sauvée.
C’était maintenant ou jamais,
Je devais me mettre à courir.
J’avais naïvement l’espoir
De conclure cette paix.
Alors, à travers les ruelles,
J’ai couru après toi,
Foulant de mes semelles,
Le pavé de cette ville.
C’est ainsi que commence
Peut-être par un éclat,
Un soupçon de romance
Entre des âmes indociles.
Mais bien souvent s’arrêtent
Ces récits, ces jolis contes,
Par peur, par respect, par lâcheté
Parce qu’on a fait ses comptes.
Il arrive que l’on regrette,
Parfois même on oublie
Mais moi, je dois avouer
Que tu n’as pas quitté ma vie.
Pourtant, je n’ai pas couru
Bien loin pour te rejoindre.
J’ai bien trop vite cru
Que cela ne valait pas la peine.
Un regret et pas des moindres
Qui me hante presque chaque jour,
Qui revient au devant de la scène
Quand on me parle d’amour.
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