Comme s'il y avait un moment de paix
Et naïf, je crois qu'il est.
Qu'après les courants tumultueux,
La rivière s'adoucit
Et vient s'offrir à la rive.
Que les cris ou les silences
Deviennent chants et murmures.
Que l'eau caresse
Plutôt que n'agresse.
Mais je ne parviens pas encore
A comprendre les paroles.
Le sens m'échappe,
Trop de pensées me viennent.
La rivière est trop mystérieuse.
Les prismes de ses eaux
Cassent la vérité de son fond.
Alors, assis au bord,
Je reste à chercher, à saisir,
A comprendre, à voir
Mais ce que je vois ou comprends
A déjà été emporté au loin.
Tout est un peu le même
Et totalement différent.
Comme s'il y avait un moment de paix
Et naïf, je crois qu'il est.
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