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A l’an nouveau, nul n’est tenu.

(Traduction libre et sans fondement d’une conversation)

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Mardi 01/01/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

L' sera douloureuse
Mais les retrouvailles heureuses.
Soyez donc patient
Pour ce Nouvel An.
Disait-elle,
Innocemment cruelle.

Mais il lui répondit,
Par jeu ou par dépit:

 
Impatient, effectivement,
Pourtant,
Qu'importe cette douleur de l',
Puisque ces retrouvailles sont à venir,
Cependant, notez que ces rimes impatientes,
Ne sont peut-être qu'un compliment à lire.

 
J’avoue,
Sans moue,
Je voudrais être ce jour dit,
Parce que mon âme se languit
De lire dans vos beaux yeux
Le chemin de la terre aux cieux.

Et si certes, ce chemin m'est interdit,
Il ne sera pas pour autant écrit
que je n'en sentirais pas, mille excuses,
La beauté de certaines images volées,
De celles que jamais on ne récuse,
Même si on n'a pas le droit de les aimer.

Mais voilà,
Qu'elle se tient coite,
L'âme fâchée ou benoîte
Le doute est là
Ha, malheur, malheur, d'avoir trop dit,
Me voilà, ma(r)ri, bien puni.
Qu'ya -il de pire pour l'impatience
Que la longueur d'un silence
 
Attendre, attendre,
Le jour dit,
Pour apprendre
Le prix.
De quelques vers
Pris à l’envers.