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A mots feutrés

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Mardi 22/01/2002 • 0 commentaires • Version imprimable

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A mots feutrés, doucement, entre les arbres centenaires,
Nous promenons dans des conversations altitudinaires
Nos esprits et nos cœurs parfois mis innocemment à vif
Dans la création d’une réalité, d’un espace longévif.
La neige fraîche assourdit les pas, les rires, les paroles.
Les sourires nous prémunissent contre les abrolles,
Même si le froid intense peut les figer sur nos visages.
J’y trouve toujours autant plaisir que cordial présage.

J’aime te regarder, quand nous sommes à marcher,
Depuis j’ai commencé à aimer de ces traits, la beauté.
J’aime te regarder, me perdre dans ces expressions,
Rarement de colère et parfois, souvent, de passion.
Il y a tant de choses que nous aurions sans doute à dire,
Tant de peur peut-être, mais certainement de plaisir
Parce que nous trouvons, pensons qu’il faut les taire.
Mais dans les vers qui suivent, je ne serai pas abdicataire.

Je vais te le dire, j’aime te regarder marcher, bouger.
J’aime ta voix, j’aime l’écouter, ce qu’elle a à raconter.
J’aime tes yeux et les expressions de ton regard.
J’aime la caresse de ne pas m’arrêter de te boire.
Comme une divine, mais parfois traîtresse, ivresse,
Qui me prend. Je voudrais offrir ma tendresse.
Mais à mots feutrés, nous allons continuer la promenade.
Je range les notes de mes affectueuses sérénades.