Source : Les humeurs de Trop de Bruit
Les grandes vacances approchent. Vacances riment en général avec transhumance. Nous allons donc nous payer, pour ceux qui regardent encore la télévision, des reportages sur le drame des embouteillages. On nous ne fera certainement pas grâce des clichés sur les destinations de rêve et on devra s'apitoyer sur le sort des malheureux passagers des compagnies aériennes. J'ai toujours aimé cette phrase d'un académicien français qui disait que « le tourisme était une industrie qui consistait à déplacer des gens qui seraient mieux chez eux chez des gens qui seraient mieux sans eux ». S'attaquer à cela est certes à contre-courant. Tout le monde a de bonnes excuses pour voyager et qu'importe la manière, pour autant que cela soit loin. « Les voyages forment la jeunesse » est souvent l'aphorisme que mon interlocuteur me sort en guise de justification, même si Pépère ou Mémère a dépassé la date de péremption. (Si aller se dorer les miches au soleil d'Agadir participe à la formation d'un...