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Couloir

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Mardi 04/10/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

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Là,
Un couloir,
Un vestibule.
Toi,
Se vouloir,
Comme deux funambules.

Ton visage se lisse,
Tes expressions s’estompent
Pour n’en garder qu’une.
Tes yeux s’agrandissent
Et ce n’est pas l’ombre,
Pour une envie commune.

J’étais prêt à partir,
Dans ma main, mes clés.
Deux, trois bouffées,
Le trousseau, dans ma poche,
Mes mains de revenir,
Tu es si proche.

Comme une morsure,
Aux lèvres, aux cœurs,
Qu’importe, qu’importe,
Quelle belle tournure,
Même si peut-être, la peur
Qu’importe, qu’importe.

Et quand les corps
Atterrissent finalement,
Dans ce couloir sombre,
On ne sait pas encore
Le pourquoi du comment,
Mais il y a déjà un nombre.

Nous sommes deux,
A ressentir cette musique
Dans nos têtes.
Nous sommes deux,
Dans ces instants poétiques,
Aux rimes belles et quiètes.