Dis, dis-moi ce que tu penses
Tous ces souvenirs d’enfance
Qu’il ne faut pas balayer,
Qu’ailleurs je n’ai pas écouté.
Quand on est jeune, sans doute
N’a-t-on pas cette patience
Chacun emmène sur sa route
Pourtant cette valise immense
Pleine de songes et de regrets,
Pleine de vie et d’expériences,
De combats, de trêves, de paix,
Son lot de remembrances.
Maintenant, je prends le temps
De t’écouter m’écouler ces bribes
De ta vie, ces moments forts
Qui te semblent tellement importants
Qui a peu à peu m’imbibent
A en vouloir partager ton sort.
Pour d’autres, peut-être aurais-je
Dû prêter plus d’attention
Mais finalement le pouvais-je
Ou est-ce le privilège d’une raison.
Alors maintenant, je prends plaisir
A écouter tes récits, tes rires,
Ces moments d’une grande famille
Entre petites voitures et billes.
Entre les chansons de Léonard Cohen
Et le récit de ces jeunes peines.
J’écoute le son de ta voix
Me raconter tout, tout cela.
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