Mots-clés : Anthologie 1
Rimes tirées de À une jolie femme d’ Amédée Pommier (1804-1877) dans le recueil : Colifichets, jeux de rimes (1860).
Ainsi donc, nos âmes explosent,
Dans une myriade d’émois.
Je voudrais vous avouer, ma foi,
Que tant de mes désirs y reposent.
Il y a certainement mieux, je suppose,
Mais finalement, je ne verrais pas
Pour quelle que raison que ce soit,
Il n’y aurait là au moins quelque chose,
Qui se partagerait avec bel entrain,
Remplissant de passionnants desseins,
Empreinte sans doute de délicatesses,
Mais il faut le dire, aussi de fols baisers,
De chairs embrassées et mordillées.
Ha, dieux, quelles douces caresses.
