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Les couleurs s'estompent.

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Dimanche 24/02/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

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Les couleurs s’estompent lentement,
Derrière, les collines basses,
Poussées, tendrement, par le vent,
Qu’à la fin, elles s’effacent.

Il en va aussi, ainsi
Des derniers et rares échos
De tes quelques mots
Perdus dans la nuit.

Les couleurs se sont estompées
Derrière, les collines basses,
Poussées, tendrement, par le vent,
Laissant des écharpes d’amitié.
Ce soir n’apparaîssent pas
Les étoiles au firmament.
Un signe annonciateur, je crois
De quelque événement.
Et si les couleurs ont disparu
Derrière, les collines basses,
Poussées, tendrement, par le vent,
Est-ce tout a vécu ?

Il fait si sombre, si noir,
Qu’il faut bien y croire.
Je ne peux plus lire,
Sur tes lèvres, un soupir.
Il fait si sombre, si noir,
Que seul l’espoir
Guide mes pas,
Doucement, vers toi.
Qu’importe l’image,
Je sens ton visage,
Couler entre mes mains,
Marquant mon destin.