Ces lunes barbares, qui empêchent de dormir
Doivent si peu au hasard de tant vous faire souffrir
En d’autres temps, peut-être les avez-vous domptées
Mais elles restent tourments, à moins d’être annihilées.
Parce qu’injustice et violence, aucune grâce ne saurait trouver
Il faut, à peine d’indécence, détruire à jamais ces foyers.
Mais ces lunes se dérobent, ne craignant rien, même votre courroux.
Et peu leur chaut, l’opprobre, tant leur pouvoir leur est doux.
Pour gagner cette guerre, foin de violence,
Encore usée naguère pour changer les obédiences.
Il faut plutôt, amour, force et patience,
Abandonner les modes brutaux pour plus de bienveillance.
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