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Nous nous sentions frémir

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Lundi 22/01/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

Rimes tirées de Nocturne, de Paul-Jean Toulet (1867-1920) du recueil : Les contrerimes (1921).

 
Nous nous sentions frémir
En ces heures creuses
De
Cette tension chaleureuse
Qui ne cessait de revenir.
 
Ce pourrait être falaise,
Si l’on avait peur,
Mais vu de mon cœur
Ce n’est que bien aise
Certes
Il faut toujours pouvoir
Accepter que les âmes se plaignent
Que les esprits saignent
Cela peut nous chaloir.
 
Nous nous sentions frémir
En ces heures heureuses
De
Cette tension amoureuse
Qui ne cessait de revenir.