Les cris,
Faudrait-il encore
Que tu les pousses,
Que tu veuilles
Que je les entende,
Que je les écoute,
Que je les comprenne.
Les cris,
Faudrait-il encore
Qu’ils aient un écho,
Que tu désire un mot,
Un simple mot ou plus,
Une réponse circonstanciée
Ou alors un sourire.
Les cris,
Faudrait-il encore
Ne pas en avoir peur,
Croire qu’ils font fuir,
Qu’ils sont source
D’une lourde condamnation,
Qu’ils impliquent sentence.
Les cris,
Faudrait-il encore
Que tu aies confiance
Et pour quelle raison,
Que j’aie de la patience,
Que je pose des questions
Et que tu accepte les réponses.
Les cris,
Faudrait-il encore
Que tous nous osions les pousser,
Pas tout le temps, pas toujours
Mais que nous osions les partager,
Plus enclins à partager les plaisirs
Que les « malaléas » de nos vies.
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