Trop paresseux
pour vous caresser,
Si ce n'est des yeux.
Trop peureux
Ou trop heureux
Pour se laisser
Aller aux septième cieux,
En tous cas avec vous.
Embrasser le ciboire,
Simplement, sans artifice;
Ces odeurs de petites morts
Et de partages liquoreux,
Qu'il imagine
Sans vouloir
Les sentir ou les boire
Au creux du calice.
Trop avaricieux
Ou trop prudent
Pour semer à tout vent
Ses démons luxurieux.
Il n'est plus temps
Se dit-il
De vous convaincre
De sa vigueur d'amant.
Il n'empêche
Que des désirs,
Intransigeants,
Le poursuivent
Pour qu'il les satisfasse.
Mais lui, ferme
Dans sa lâcheté
S'y refuse.
Pourtant trop envieux
Pour ne pas regretter.
De ne pouvoir un jour
Ou à la rigueur, une nuit
Faire autre chose
Que de rêver
A votre peau satinée
Et à l'esprit de vos soupirs.
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