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Et moi, je me disais, souris

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Lundi 17/10/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Nous entendions dans le fond
La mélodie douce d’une chanson
Qui racontait un sourire,
Nous sentions les notes mourir.
Dans nos têtes et sur nos peaux
Quelque chose de tellement beau.

Et moi, je me disais, souris
Puis tu me donneras tes lèvres
Et moi, je me disais, souris
Et tu éteindras peut-être cette fièvre.

Est-ce que ton regard me fuyait,
Je ne savais pas vraiment dire.
Là, j’attendais mais tu hésitais
J’attendais sur tes lèvres ce sourire.
Et moi, je me disais, souris
Laisse-moi une once de ton cœur.
Et moi, je me disais, souris,
Ne me dis que je te fais peur.

Et ce piano qui revenait,
Et cette voix qui chantait,
Et moi, je me disais, souris
Et moi, je me disais, souris.
Ton corps se balançait,
Au swing, accélérait.
Et moi, je me disais, souris
Et moi, je me disais, souris

Et moi, je me disais, souris
Puis tu me donneras tes lèvres
Et moi, je me disais, souris
Et tu éteindras peut-être cette fièvre.

Tu as pris alors ma main,
Je ne sentais plus très malin.
Je me disais toujours, souris
Mais restons de simples amis.
Là tout-à-coup, j’avais peur
Prêt à prétexter l’heure
Pour me lever et partir,
Pour me lever et m’enfuir.

Et moi, je me disais, souris
Mais si tu me donnes tes lèvres
Et moi, je me disais, souris
Tu déclencheras de la fièvre.

Ecris sur "Smile", la première chanson de "Just call me... Larry" (www.larry.be)