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Transparence.

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Jeudi 08/12/2005 • 0 commentaires • Version imprimable

Il se sent comme une vitre,
A travers laquelle elle regarde
Passer le reste du monde.
Il faudrait qu'elle se cogne dessus
Pour en apprendre la réalité.
Parce que pour le reste,
Il n'existe pas.
Ni les traces de doigts,
Ni les traces de larmes,
Ne la perturbe.
Peut-être à un certain moment,
Un reflet pourrait interpeller.
Mais c'est tout.
Le parfait symbole
De la transparence,
Le parfait symbole,
De l'inexistence.
C'est ainsi.

Il doit y en avoir des gens qui ressentent cela, dans leur chair.
Alors que c'est peut-être parfois plus de la timidité qu'autre chose.