La tasse de café
A moitié avalée.
Une croûte de pain,
Laissée sur l'assiette,
Le silence, la fin
Et quelques miettes.
Des restes, d'accord
Et de prise de corps.
Les yeux bouffis
D'avoir trop rêvé.
L'amour encore se nuit,
Pas comme il a été.
Toute l'éternelle patience
Pour une vieille romance.
Pourquoi donc se fâcher
Peut-être mentir
Par une certaine charité
Et laisser gentiment mourir.
Regarder la tasse,
Comme tout se lasse.
Regarder le pain,
Comme tout s'assèche.
Toujours une nouvelle faim
Que rien n'empêche.
Et puis se reprendre,
D'une certaine façon, comprendre
Que les miettes
Et la tasse de café
Restent en fait
La même réalité.
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