C'était encore le mois d'août
Et c'était déjà un soleil d'automne
Ou des pluies monotones.
C'était encore le mois d'août.
On sentait un parfum de feuilles mortes,
On sentait comme des passions trop fortes.
A travers les vitres du café,
Passaient comme de pâles rayons.
Où loin m'étais-je laissé entraîner ?
Assis seul à cette table,
A compter les raisons
Que j'avais d'être aimable.
C'était encore le mois d'août,
J'avais essayé en vain
De vous voler votre main.
J'avais écrit tous les mots doux
Qu'il aurait été judicieux de dire
Pour tenter de vous séduire.
A travers les vitres du café,
Je regardais par-dessus les gens,
Ce qui devait être mon éternité.
Assis seul à cette table,
J'avais compris péniblement
La morale de cette fable.
C'était encore le mois d'août,
Quelqu'un venait de me sourire,
Sans raison pour me l'offrir.
Je pouvais encore rêver de vous.
Vous n'y étiez pour rien
Et je n'aurai pas de chagrin.
Et pendant ce temps-là sur Fourpoint Woman
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