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A la fin subite.

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Dimanche 12/08/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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Le soleil brillait sur la terrasse.
Ils écoutaient claquer, sur les pavés,
Les talons des jolies filles.
Parfois, le souffle du vent, au-dessus de la bouche
D'un métro taquin jouait avec les étoffes fines.
Pourquoi voulez-vous qu'ils s'en fassent ?
La mort est toujours subite
Et même le rire ne peut en guérir
Alors, autant plaisanter,
Se moquer de soi et aussi des autres,
Des nains de jardin, des barbus à collier
Et des collègues, arrivistes à crever.

Le soleil brillait sur la terrasse,
Et dans leurs yeux, la joie.
Un trio de diables moqueurs,
Aux répliques et pensées assassines.
Une femme, deux hommes décapaient à l'humeur
La routine de leur vie.
Et si le bruit des talons et le passage des fagots
Rythmaient la musique,
Ce sont les rires qui donnaient le ton.