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Cendrillon revisitée.

Par Gabriel Ney et Denis Marion • Des poèmes récents ou pas. • Mardi 19/02/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

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A l'anglaise, Cendrillon a fui,
Fatiguée, lasse des flonflons
Et surtout des gros cons,
Sûr d'eux et d'être intéressants.
Ainsi vont-ils bide en avant
Ou sourire peste sot dent
Comme ils étaient tout
Et pas seulement mous

Célébrant leur petit pouvoir
Comme d’autres un ciboire,
L’haleine chargée
Mais la tête vide
Se croyant visionnaires,
Mais plus brasseurs d’air,
Et surtout avides
D’être au devant
De cette scène,
N’épargnant pas leur peine
Pour faire impression
Avec leur énorme bedon,
Leur visage trop bronzé
Ou leur goût de l’argent.

A l'anglaise, Cendrillon a fui,
Quand le cowboy l'a appris,
Il a laissé au bar son verre
Et est parti, solitaire,
Jurant entre ses dents,
Que le monde est peuplé
D'imbéciles et d'enfoirés,
A faire fuir les jolies filles,
Les gars sympathiques,
Et les âmes philosophiques
qui n'aiment pas les scies.

Cendrillon a rejoint sa maison
Et le cowboy la sienne,
Les âmes, leur tonneau
Et les autres, je ne sais pas trop.
Il faut se faire une raison,
Il y a d'autres soirs qui viennent...