Mots-clés : Anthologie 1
Rimes tirée de À la belle impérieuse de Victor Hugo (1802-1885) du recueil : Les chansons des rues et des bois (1865).
Il faut nous avouer que la panique
Nous prend parfois plus que de raison.
Brisant nets les moments, édéniques,
Bourrés d’exquis et doux frissons.
Alors, laissons-nous nous dire
De profiter du temps qui vient
Et que tous ces beaux soupirs
Sont poussés pour notre bien.
Et si des doutes encore demeurent,
Si nous ne pouvons pas les balayer,
Et qu’ils nourrissent des pleurs,
Ils ne brisent pas cette tendre amitié.
Respectueusement, il me semble,
Que de ce monde de douces saveurs,
Que nous construisons ensemble,
Nous ne devons aucunement avoir peur.
