Ce sont des moments,
Qui me laissent perdu
Face au temps,
L'esprit écorché, nu.
Sans connaître, sans savoir,
Le cours de l'histoire,
Comme si des chapitres
N'avaient pas ouverts leurs élytres.
Parfois, à tort, je sens
Le souffle d'un vent,
De ces souffles mauvais
Parce que point on ne sait.
Et si à tout cela,
Il n'y a pas d'unique cause,
Si ce n'est un amour pour toi
Qui ne connaît pas de pause.
Mais c'est ainsi,
Quelques grains de poussière
Un trop ou pas assez dit
Et vacille la lumière.
Peut-être l'appréhension
Que tu tournes les talons
Pensée indécente
Sur une femme intelligente.
Mais maintenant que le vent est tombé,
Je me laisse doucement à rêver
De l'érotisme de vos chevilles
Et de la profonde douceur de ma vie.