Je vous avais, ce soir-là,
A mes côtés, à mon bras.
Je sentais à travers le tissu,
De purs sentiments, nus.
Je sentais la chaleur
De votre main, de vos doigts.
Je sentais votre ferveur,
Mais pas pour moi.
Je devais être là, présent,
Comme l’est un confident,
A écouter votre histoire,
Dans laquelle, de place,
Il n’y a pas d’espoir,
Qu’on lui en fasse.
Le vent dans les rues,
Avant que votre parfum
Rapidement ne s’éludât,
J’en respirais des brassées.
J’aurais voulu, mise à nue,
Mon âme, pour que « toi
Et moi » ne soit pas une fin,
Avant d’avoir existé.
J’aurais aimé des paroles,
Pour des amours folles,
Qui ne fussent pas adressées
A d’autres esprits.
Mais auriez-vous compris
Que je puisse vous aimer.
Le vent a tout emporté.
A côté de vous, je suis resté,
A ruminer dans les rues
Mes pensées amoureuses
Que vous n’auriez pas crues,
Que vous auriez trouvé odieuses.
Alors tant qu’à faire
Il valait mieux me taire.
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