Voilà que les allégories
Peu à peu s’éparpillent,
Mettant du symbole
Où il y a de la vie
Baudelaire en avait mal,
Pour sa mélancolie banale.
Aurait-il connu
Ces amours folles
Qu’il aurait peut-être tu
Son manque d’envie.
Elle est assise à table
Entre une carafe de vin
Et ce genre d’incertain
Méprisant et affable.
Un jour, elle partira
Et un jour, ce fut de trop,
Quand il frappa,
Elle sentit dans sa peau
Que le moment était venu
De partir très loin.
Plus vite qu’elle ne crût,
Elle retrouva sa faim.
Elle est assise à table
Entre une tasse de café
Et celui qu’elle peut aimer
Espiègle et aimable.
Un jour, elle partira
Pour quelques raisons,
Qui pourtant ne tiendront
Ni de la haine, ni de la peur.
On quitte une âme sœur
Parce que s’éteint la passion
Sachant tout au fond
Que l’amitié restera.
Elle est assise, plongée
Dans ce tendre regard,
Oubliant son passé
Entre les bras du hasard.
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