Une rue en été ou au printemps,
Une de ces petites rues pavées,
Où la démarche n'est pas aisée
Sur le porphyre inégal et glissant.
Je sens la chaleur de ton bras,
S'accrochant doucement au mien.
Il faut, c'est clair, dans bien des cas
Se réjouir de ce mutuel soutien.
Je sens ton corps ondulé
Comme un rêve dansant.
Je ne pourrais pas oublier
Ces agréables moments.
Le temps emmène beaucoup
Mais j'espère, j'espère
Qu'il n'emmène pas tout.
Surtout cela devenu éphémère.
Pourquoi n'ai-je pas colligé,
Autant les regards et les senteurs
Les tendresses que tu m'as données.
Elles s'effacent, j'en ai peur.
Alors je m'accrochent à des riens,
Quelques mots, quelques gestes,
Qui me font énormément de bien.
C'est tout ce qui me reste.
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